Delhaize est une entreprise citoyenne, consciente de ses responsabilités

Alors que le groupe belge vient de fêter le 20e anniversaire de son premier magasin intégré à Bertrange, Cédric Gonnet, le directeur de Delhaize au Luxembourg, répond aux questions de KACHEN.

Comment se sont déroulés ces 20 ans d’implantation propre au Luxembourg ? La clientèle a-t-elle été réceptive tout de suite ou vous-a-t-il fallu adapter vos propositions ?

Les supermarchés intégrés ont rencontré rapidement le succès escompté car Delhaize jouit d’une forte notoriété au Luxembourg du fait de la proximité de la Belgique. Mais également grâce à la présence historique de nos magasins affiliés. Concernant nos propositions, elles se doivent d’évoluer car les modes de consommation évoluent au fil du temps, au Grand-Duché comme partout ailleurs. Les gammes vegan, sans gluten, sans lactose sont de plus en plus développées alors que c’était moins le cas il y a 20 ans. Un autre exemple est le Nutriscore que nous mettons en avant sur tous nos produits Delhaize. Son lancement effectif était en 2018.

D’ailleurs, certains produits sont-ils davantage mis en avant/commandés pour la clientèle luxembourgeoise ?

L’ancrage locale des produits est très important et un certain nombre spécialités luxembourgeoises font parties de nos meilleures ventes notamment dans les charcuteries, les pâtisseries, les farines, les vins et les bières luxembourgeoise. En ce moment, tous nos supermarchés mettent en avant les Boxenmännchen et le Egg Nog. Nous avons également confié dans 8 de nos supermarchés les comptoirs boucherie à notre partenaire luxembourgeois EMO (maître-boucher, ndlr).

Il existe déjà 60 magasins Delhaize au Luxembourg et le plus gros, un hypermarché, doit ouvrir à Pommerloch en 2025. Quelle est la taille moyenne d’un Delhaize. Mini marchés, marché, supermarché ? Quelles seront vos prochaines ouvertures, et de quel format ?

Pommerloch ouvert depuis 1987 sera agrandi et complètement rénové en 2025. Nous sommes l’enseigne la plus flexible en termes de formats. Notre plus petit magasin, à Esch sur Alzette, fait 150 m² de surface de vente. Et notre plus grand à Schmiede dépasse les 3000 m². Notre ambition est d’être au plus proche de nos clients et pour cela, nous devons nous adapter aux contraintes urbanistiques et démographiques de chaque commune.

Les clients sont-ils plus fidèles aux petites ou aux grosses structures ?

Nous remarquons que nos clients préfèrent passer moins de temps dans un supermarché mais revenir plus souvent. Il est donc déterminant, au sein des plus grands magasins, d’aménager également des circuits « courts » pour les clients étant juste à la recherche d’une solution repas le midi mais ne souhaitant pas visiter l’entièreté du supermarché. Et ces mêmes clients viendront à nouveau en fin de semaine ou le dimanche matin effectuer des courses plus conséquentes et prenant donc plus de temps. 

Comment Delhaize envisage son développement futur au Luxembourg ? Avez-vous des axes particuliers qui vous tiennent à cœur ?

Nous entendons continuer à ouvrir des magasins « physiques », la proximité et le contact avec nos clients étant primordiaux. Le rythme des ouvertures dépendra des développements urbanistiques et de la croissance de la population résidant au Luxembourg.

On adore vos formules « boîte de repas » Delhaize, si pratiques et inratables…. Comment les élaborez-vous ? Avez-vous encore des nouveautés à venir ?

Nous avons récemment développé une nouvelle gamme au sein de nos boîtes repas, à savoir nos « KIDS boxes ». Cette gamme est spécialement conçue pour inciter la nouvelle génération à manger plus de légumes. Nous travaillons en permanence sur de nouvelles innovations pour continuer à inspirer nos clients et nous essayons de créer 2 à 4 nouvelles boites chaque année.

Au-delà de l’aspect caritatif, que vous apporte votre collaboration avec la Banque alimentaire ?

Delhaize est une entreprise citoyenne, consciente de ses responsabilités. Et qui essaye de faire le mieux, pour ses clients, ses collaborateurs mais également pour sa communauté. Réduction des plastiques, des émissions de CO2, amélioration des recettes de nos produits… Mais également, grâce à cette collaboration avec la BAL, promesse de réduction du gaspillage alimentaire et de lutte contre la précarité. Et ceci rend fier tous nos collaborateurs.

Ce partenariat a-t-il été compliqué à mettre en place ? Peut-il encore évoluer ?

Lorsque l’on parle de produits frais, il y a de nombreux paramètres à prendre en compte comme le respect des températures et des dates limite de consommation. Les personnes qui recevront les donations via des colis alimentaires ou des repas doivent bénéficier des mêmes garanties de qualité. Il a donc été nécessaire de mettre en place les bons processus.

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