{"id":137777,"date":"2025-03-30T07:21:28","date_gmt":"2025-03-30T05:21:28","guid":{"rendered":"https:\/\/vanguards.eu\/archives\/137777"},"modified":"2025-03-31T10:31:18","modified_gmt":"2025-03-31T08:31:18","slug":"la-vallee-des-7-chateaux-2","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/vanguards.eu\/shop\/fr\/2025\/03\/30\/la-vallee-des-7-chateaux-2\/","title":{"rendered":"LA VALL\u00c9E DES 7 CHTEAUX"},"content":{"rendered":"\n

LA VALL\u00c9E ROMANTIQUE DE L’EISCH S’OFFRE AUX RANDONNEURS ET EXCURSIONNISTES TEL LE D\u00c9COR D’UN CONTE DE F\u00c9ES. SITU\u00c9S \u00c0 L’OUEST DU PAYS, HORS DES SENTIERS TOURISTIQUES HABITUELS, LES SEPT CHTEAUX ET AUTRES VESTIGES DE VIEILLES PIERRES SE LIVRENT TELLES DE BELLES ENDORMIES ET RAPPELLENT LE SOUVENIR DE LIEUX ENCHANT\u00c9S ET DE TEMPS IMM\u00c9MORIAUX. SYMBIOSE MAGIQUE DE L\u00c9GENDES ET DE PAYSAGES, L’\u00c9CHO DE L’HISTOIRE R\u00c9SONNE DANS CETTE R\u00c9GION RICHE EN D\u00c9COUVERTES. EMBARQUEZ POUR UNE EXCURSION AUX CONFINS DE L’IMAGINATION ET DU R\u00c9EL.<\/h2>\n\n\n\n

Victor Hugo la d\u00e9crivait comme une \u00ab vall\u00e9e myst\u00e9rieuse \u00bb : la Vall\u00e9e des Sept Ch\u00e2teaux borde l’Eisch, une rivi\u00e8re de l’ouest du Luxembourg qui serpente depuis la Belgique en direction de Mersch. Sur 37 km, un sentier de randonn\u00e9e national traverse la vall\u00e9e idyllique de l’Eisch (la rivi\u00e8re tire son nom du terme celte = l’eau), de la fronti\u00e8re belge jusqu’\u00e0 Mersch. Entre prairies et for\u00eats tr\u00f4nent les ch\u00e2teaux de Koerich, Simmern, Ansembourg, Hollenfels, Schoenfels et Mersch, qui ne sont que partiellement accessibles aux visiteurs. Partez tranquillement \u00e0 la d\u00e9couverte de la diversit\u00e9 culturelle et naturelle de la r\u00e9gion en suivant les traces d’un pass\u00e9 r\u00e9volu. Si les vieilles murailles ne vous enthousiasment pas plus que \u00e7a, vous trouverez des h\u00f4tels et restau- rants haut de gamme propices \u00e0 d’agr\u00e9ables haltes.<\/p>\n\n\n\n

KOERICH \u2014 SON CHTEAU ET SA TOUR DES SORCI\u00c8RES <\/em><\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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\u00a9 Raymond Clement<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

Le ch\u00e2teau de Koerich est aujourd’hui une ruine, avec ses murailles \u00e0 moiti\u00e9 effondr\u00e9es et un donjon int\u00e9rieur tellement d\u00e9cr\u00e9pi que l’on se demande comment les murs arrivent encore \u00e0 tenir debout. Les quelques fen\u00eatres qui demeurent laissent entrevoir l’aspect fascinant qu’offrait jadis le ch\u00e2teau. Il devait \u00eatre semblable au ch\u00e2teau de Siegfroid, comte ardennais qui \u00e9rigea son ch\u00e2teau sur le rocher du Bock \u00e0 Luxembourg au Xe si\u00e8cle et tomba amoureux de l’enchanteresse M\u00e9lusine. La plus ancienne partie du ch\u00e2teau, le donjon et ses trois \u00e9paisses murailles dateraient du XIIIe si\u00e8cle. On suppose que le ch\u00e2teau aurait \u00e9t\u00e9 construit sur des ruines encore plus anciennes. L’\u00e9difice appartient aujourd’hui \u00e0 l’\u00c9tat ; apr\u00e8s de longs travaux de restauration, le ch\u00e2teau rouvrira ses portes \u00e0 l’automne. Les imposantes murailles r\u00e9sonnent du chant des oiseaux. On raconte que le ch\u00e2teau abrite aussi le fant\u00f4me d’un chat. Ce chat, qui volait l’assiette des enfants \u00e0 la nuit tomb\u00e9e, \u00e9tait en r\u00e9alit\u00e9 une jeune femme affam\u00e9e. Aujourd’hui, on observe encore les vestiges d’une tour dans la partie sud, dans laquelle on emprisonnait autrefois les personnes accus\u00e9es de sorcellerie. C’est fort probablement ce qui est arriv\u00e9 \u00e0 la pauvre jeune femme, qui selon la l\u00e9gende avait aussi le pouvoir de se transformer en chat.<\/p>\n\n\n\n

SIMMERN \u2014 FEUX FOLLETS ET F\u00c9ODALIT\u00c9 <\/em><\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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\u00a9 David Plas<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

Sur la route reliant Koerich \u00e0 Simmern, derri\u00e8re le dernier moulin de Koerich (dans la rue du Moulin), se trouverait un feu follet qui errerait au hasard sur les rives de l’Eisch la nuit venue. Les arbres projettent leurs longues ombres sur la route et les pas des voyageurs se perdent dans le lointain. Mais tant qu’ils ne suivent pas le feu follet et ne s’\u00e9loignent pas du chemin, la l\u00e9gende dit qu’il n’y a pas \u00e0 s’inqui\u00e9ter\u2026<\/p>\n\n\n\n

Envahies de vigne sauvage, les ruines sont aujourd’hui aux mains d’int\u00e9r\u00eats priv\u00e9s et ne se visitent pas. L’ancien ch\u00e2teau tr\u00f4ne au-dessus du joli petit village, sur une montagne dens\u00e9ment bois\u00e9e. Il vaut mieux l’observer depuis le village, car m\u00eame si seules ses hautes murailles effrit\u00e9es d\u00e9passent de la for\u00eat, on peut ainsi s’imaginer comment vivaient les villageois au Moyen-ge : les yeux riv\u00e9s vers le ch\u00e2teau, dans un profond respect pour la famille f\u00e9odale qui l’habitait et qui r\u00e9gissait la vie de tous les habitants du haut de la colline.<\/p>\n\n\n\n

ANSEMBOURG \u2014 COMTES ET ROMANTISME<\/em><\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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\u00a9 Grand-Ch\u00e2teau d’Ansembourg LH Europe \/ LFT<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

Ansembourg, certainement le site le plus attrayant de la vall\u00e9e, est un village qui compte \u00e0 peine plus de cinq maisons, mais qui abrite deux des plus beaux ch\u00e2teaux du pays : le nouveau et l’ancien ch\u00e2teau d’Ansembourg. Tandis que le nouveau ch\u00e2teau n’est qu’\u00e0 quelques pas du centre-ville, le vieux ch\u00e2teau tr\u00f4ne quant \u00e0 lui majestueusement au-dessus du village. On dit qu’autrefois vivaient dans ses murs le comte et la comtesse d’Ansembourg. Pour des raisons inexpliqu\u00e9es, le comte aurait un jour pr\u00e9cipit\u00e9 son \u00e9pouse du haut de la falaise. Pris de remords apr\u00e8s cet acc\u00e8s de rage, il se suicida \u00e0 la carabine peu de temps apr\u00e8s. Aujourd’hui encore, le ch\u00e2teau serait hant\u00e9 par l’esprit du comte et r\u00e9sonnerait de ses lamentations sur l’absurdit\u00e9 de son acte.<\/p>\n\n\n\n

Le vieux ch\u00e2teau surplombe la vall\u00e9e du haut d’une falaise abrupte. B\u00e2ti aux XIIe et XIIIe si\u00e8cles, il est aujourd’hui compos\u00e9 d’une partie servant de domicile priv\u00e9 au comte et d’une aile transform\u00e9e en h\u00f4tel de luxe. Le caract\u00e8re idyllique du ch\u00e2teau a inspir\u00e9 de nombreux peintres de l’\u00e9poque romantique. En effet, avec l’\u00e9paisse for\u00eat qui l’entoure, la haute falaise qui lui tient lieu de socle et le sentier escarp\u00e9 qui serpente \u00e0 travers bois pour y acc\u00e9der, le vieux ch\u00e2teau d’Ansembourg semble tout droit sorti d’un tableau de Caspar David Friedrich. Devant sa vaste porte d’entr\u00e9e, on est frapp\u00e9 par ses murailles ext\u00e9rieures \u00e0 moiti\u00e9 d\u00e9truites, mais une fois \u00e0 l’int\u00e9rieur, les ruines se transforment en un h\u00f4tel \u00e9l\u00e9gant magnifiquement restaur\u00e9 et \u00e0 la vue imprenable.<\/p>\n\n\n\n

ANSEMBOURG \u2014 DE LA FORGE AU CHTEAU<\/strong><\/h2>\n\n\n\n

La l\u00e9gende raconte qu’il y a bien des ann\u00e9es, l’\u00e9cuyer Th\u00e9odore de Raville a construit un haut-fourneau et une forge au pied de la montagne sur laquelle se dressait le vieux ch\u00e2teau d’Ansembourg, tout pr\u00e8s des rives de l’Eisch. Mais le seigneur du vieux ch\u00e2teau s’est plaint du bruit particuli\u00e8rement fort. La r\u00e9ponse de Th\u00e9odore : sa forge et le ch\u00e2teau ne feraient un jour plus qu’un. Quelques ann\u00e9es plus tard, Th\u00e9odore \u00e9pousa l’unique h\u00e9riti\u00e8re du ch\u00e2teau.<\/p>\n\n\n\n

En r\u00e9alit\u00e9, c’est un certain Jean de Raville qui \u00e9pousa Marguerite, la fille du comte d’Ansembourg au XIVe si\u00e8cle. Selon les livres d’histoire, la forge de Thomas Bidart ne fut r\u00e9ellement construite qu’au XVIIe si\u00e8cle. Ansembourg passa ensuite entre plusieurs mains pour finalement \u00eatre achet\u00e9e par la famille Marchant anoblie, qui construisit le ch\u00e2teau afin d’en faire une r\u00e9sidence digne de son rang. Le ch\u00e2teau est un palais de style baroque dot\u00e9 d’une superbe porte d’entr\u00e9e, orn\u00e9e des armoiries de la famille. L’int\u00e9rieur ne se visite pas, mais les jardins constituent \u00e0 eux seuls l’attraction la plus fascinante du domaine. Une fois pass\u00e9 le portail en fer forg\u00e9, le visiteur est comme transport\u00e9 dans le parc d’une villa de Toscane. Cr\u00e9\u00e9 au XVIIIe si\u00e8cle par Lambert-Joseph de Marchant, le paysage en terrasses est encadr\u00e9 de pelouses sym\u00e9triques et de buissons de buis aux formes g\u00e9om\u00e9triques. Deux sombres \u00e9tangs miroirs qui refl\u00e8tent le ciel viennent interrompre la deuxi\u00e8me terrasse verdoyante, dont la structure rappelle un Versailles miniature. Plus en contrebas se trouvent de hautes haies qui forment un labyrinthe ombrag\u00e9. Le clapotis des fontaines offre un agr\u00e9able fond musical. \u00c0 l’extr\u00e9mit\u00e9 du jardin commence un long sentier qui m\u00e8ne au bord de l’Eisch et au-dessus duquel les arbres forment un arceau. L’All\u00e9e mythologique, un chemin herbeux bord\u00e9 de statues antiques grecques et romaines, dont Bacchus, V\u00e9nus et Hercule, et gard\u00e9 par un sphinx \u00e0 chaque extr\u00e9mit\u00e9, m\u00e8ne du b\u00e2timent principal aux jardins. Les statues ont l’aspect du marbre de Carrare, mais sont en r\u00e9alit\u00e9 compos\u00e9es de pierre blanchie \u00e0 la chaux. Comme le ch\u00e2teau lui-m\u00eame, le jardin a \u00e9t\u00e9 con\u00e7u pour affermir la r\u00e9putation de ses propri\u00e9taires.<\/p>\n\n\n\n

HOLLENFELS \u2014 UN ERMITE AU BORD DE L’EISCH<\/em><\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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\u00a9 Jeannot Weber<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

Hollenfels est situ\u00e9 \u00e0 seulement quelques pas d’Ansembourg. Son donjon fortifi\u00e9 datant du XIVe si\u00e8cle surplombe le petit village pittoresque. L’ancienne forteresse abrite le Centre pour l’\u00e9cologie et la jeunesse du \u00ab Service national de la jeunesse\u00bb , ainsi qu’une auberge de jeunesse \u2014 parfaite pour les voyageurs \u00e0 la recherche d’un h\u00e9bergement abordable dans la r\u00e9gion, c’est le point de d\u00e9part id\u00e9al pour d\u00e9couvrir la vall\u00e9e \u00e0 pied et une halte bienvenue lors d’une excursion de deux jours. Apr\u00e8s Hollenfels, il est recommand\u00e9 de s’arr\u00eater pour une visite rapide de Schoenfel, dont la tour moyen\u00e2geuse tr\u00e8s pittoresque vient d’\u00eatre restaur\u00e9e. Une superbe vue sur celle-ci s’offre au visiteur qui arrive par le haut apr\u00e8s avoir emprunt\u00e9 la route tortueuse et escarp\u00e9e en provenance de Keispelt. Dans la cour du ch\u00e2teau et le donjon a lieu chaque ann\u00e9e un festival d’\u00e9t\u00e9 avec toutes sortes d’objets artisanaux et d’expositions.<\/p>\n\n\n\n

La route se poursuit ensuite en direction de Mersch. Elle passe par un versant couvert de sapins, sur lequel le soleil ne perce que sporadiquement. C’est l\u00e0 qu’auraient v\u00e9cu des cr\u00e9atures mythiques, les \u00ab Wiichtelcher \u00bb, des gnomes qui accomplissaient le travail des habitants \u00e0 la nuit tomb\u00e9e, mais aussi un ermite qui veillait sur le bien-\u00eatre des villageois.<\/p>\n\n\n\n

MERSCH \u2014 LA CHAUSSURE DES WIICHTELCHER<\/em><\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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\u00a9 Henri Krier<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

La derni\u00e8re \u00e9tape de notre itin\u00e9raire nous conduit \u00e0 Mersch, o\u00f9 le ch\u00e2teau tr\u00f4ne au coeur du centre-ville \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de la remarquable tour Saint-Michel. Il abrite aujourd’hui le si\u00e8ge de l’administration communale. Le cadran solaire ornant la tour et la fontaine devant le ch\u00e2teau renforcent l’atmosph\u00e8re sereine qui \u00e9mane du petit village.<\/p>\n\n\n\n

Lorsque l’on observe Mersch aujourd’hui, on ne s’imagine pas qu’une multitude de gnomes, les \u00ab Wiichtelcher \u00bb, y avaient jadis \u00e9lu domicile ; en effet, c’est d\u00e9sormais une petite ville tout \u00e0 fait normale avec ses commerces. \u00c9rig\u00e9 au XIIIe si\u00e8cle sur les ruines d’une villa romaine, attaqu\u00e9, envahi et transform\u00e9 au cours des si\u00e8cles, le ch\u00e2teau de Mersch incarne \u00e0 la fois l’histoire mouvement\u00e9e du Luxembourg, mais illustre \u00e9galement comment un unique \u00e9difice a r\u00e9ussi \u00e0 pr\u00e9server l’histoire culturelle de son pays. Aujourd’hui, il n’en reste presque plus rien. La tour ma\u00eetresse est encore debout, mais du ch\u00e2teau autrefois entour\u00e9 d’\u00e9paisses et impressionnantes murailles, on ne devine plus grand-chose. Il m\u00e9rite cependant une visite. M\u00eame sans p\u00e9n\u00e9trer \u00e0 l’int\u00e9rieur, cela vaut la peine de venir admirer la vitrine de verre install\u00e9e dans l’ancienne chapelle du ch\u00e2teau transform\u00e9e en un minuscule mus\u00e9e. Elle renferme en effet d’authentiques artefacts datant du XIIIe si\u00e8cle : une cuill\u00e8re en or, un couteau, des verres ouvrag\u00e9s, un \u00e9peron et une chaussure. Une chaussure si pointue et si fac\u00e9tieuse qu’elle ressemble vraiment \u00e0 ce qu’aurait pu \u00eatre le soulier d’un Wiichtelchen espi\u00e8gle\u2026<\/p>\n\n\n\n

Auteur: Cara V.Bland<\/em><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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